Inaltérables : tauromachie et grande gueule
PALAVAS ETE 2012
Nimeño II reste encore aujourd’hui la principale figure de la tauromachie française.
Le 14 mai 1989, à Nîmes, il participe à un mano a mano en compagnie du portugais Victor Mendes, devant des taureaux de Guardiola.
Mendes ayant été blessé par son premier taureau, « Nimeño » doit affronter seul les six taureaux : il remporte ce jour là un triomphe mémorable après une corrida d’anthologie.
Le 10 septembre 1989, à Arles, il doit affronter des taureaux de Miura.
Son second taureau, « Pañolero », le bouscule violemment et le propulse en l’air. « Nimeño » chute tête première, se lésant très fortement les cervicales : les chirurgiens marseillais qui l’opèrent reconnaissent que, jamais, ils n’avaient eu à s’occuper de quelqu’un blessé aussi gravement aux cervicales ; dans tous les cas qu’ils avaient pu connaître, le blessé était mort dans les minutes ayant suivi l’accident.
Il reste entre la vie et la mort durant plusieurs jours.
Une fois hors de danger, il reste tétraplégique et lutte longtemps pour retrouver l’usage de ses membres.
Durant de longs mois, l’afición française suit, quasiment jour après jour, son évolution.
Plus d’un an après son accident, il a enfin retrouvé l’usage de ses deux jambes et de son bras droit ; en revanche, le bras gauche reste paralysé et tout indique qu’il en sera définitivement ainsi.
Le 25 novembre 1991, il se suicide par pendaison dans le garage de sa maison.
(source wikipédia)
et petite note perso, pour les opposants à la corrida, il y a des cas où c'est le taureau qui gagne, même à postériori.
Hommage à Georges FRECHE
qu'il est je pense inutile de présenter, grande gueule, érudit,
plein de défauts surement et de qualités certainement.